Lois appuyant certaines journées mondiales

Publié par zeraction sur 22 Août 2014, 01:33am

Par Jean-Daniel Gerero, Licence en Droit, Bujumbura

note: Merci d'aimer sa page en cliquant sur Faire les droits de l'Homme une réalité au Burundi

Une copie la constitution de notre pays coûte entre 1$ et 1€ mais très peu de burundais ont eu l'occasion de la lire encore moins la Charte internationale des droits de l'homme, la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples, les principes fondamentaux relatifs à l'indépendance de la magistrature...

Aujourd’hui, parlons un peu des lois touchant certaines journées mondiales pour des commémorations importantes : parlons du celle du 1 Mai et de celle du 25 Novembre.

Si tu n'as pas ce droit, probablement tu n'as aucun autre droit à part celui à la vie puisque tu vis encore. C'est le premier parmi les droits de l'homme
Avoir la possibilité de gagner sa vie par un travail, un plein emploi productif dans des conditions qui sauvegardent aux individus la jouissance de leur liberté. Il s'agit d'avoir:

- La rémunération qui procure, au minimum, à tous les travailleurs:

a) Un salaire équitable et une rémunération égale pour un travail égal
b) Une existence décente pour eux et leur famille
- la sécurité et hygiène du travail
- la possibilité pour tous d'être promu sans considération autre que l' expérience et la durée des services accomplis
- les repos, loisirs, limitation raisonnable de la durée du travail, congés périodes, rémunération des jours fériés.

Les droits en rapport avec le travail incluent les libertés syndicales, le droit de grève, la sécurité sociale ainsi que les assurances sociales.

Et, pour lutter contre la violence et de la fin de la violence (le 25 Novembre de chaque année), nous lisons sur le site des Nations-Unies[1] :

Sur base de plusieurs articles de la Déclaration universelle des droits de l'homme, du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, du Pacte international relatif aux droits civils et politiques ainsi que de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, le 20 décembre 1993 a été proclamé solennellement :
La Déclaration sur l'élimination de la violence à l'égard des femmes qui demandait instamment que tout soit mis en œuvre pour la faire universellement connaître et respecter.
Article premier
Aux fins de la présente Déclaration, les termes "violence à l'égard des femmes" désignent tous actes de violence dirigés contre le sexe féminin, et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée.
Article 2
La violence à l'égard des femmes s'entend comme englobant, sans y être limitée, les formes de violence énumérées ci‑après :
a) La violence physique, sexuelle et psychologique exercée au sein de la famille, y compris les coups, les sévices sexuels infligés aux enfants de sexe féminin au foyer, les violences liées à la dot, le viol conjugal, les mutilations génitales et autres pratiques traditionnelles préjudiciables à la femme, la violence non conjugale, et la violence liée à l'exploitation;
b) La violence physique, sexuelle et psychologique exercée au sein de la collectivité, y compris le viol, les sévices sexuels, le harcèlement sexuel et l'intimidation au travail, dans les établissements d'enseignement et ailleurs, le proxénétisme et la prostitution forcée;
c) La violence physique, sexuelle et psychologique perpétrée ou tolérée par l'Etat, où qu'elle s'exerce.

A suivre prochainement les droits droits en rapport avec la famille, 2èmes parmi les droits de l' homme.

[1] Source : http://www.un.org/fr/events/endviolenceday/