Par Leis-Bruel Haragirimana, Fondateur de YBSP, Bujumbura
picture source: Leis-Bruel Facebook wall
Titre du texte: Nom de la Rédaction
Titre original: Leis-Bruel et le YBSP
Ce programme a une composante ; Sunday Meal. C’est la galerie Town Business Center en plein centre-ville qui nous sert de cadre de rencontre et de partage. Sur une longue table placée aux côtés des assiettes et limonades, c’est l’ambiance des enfants qui y règne chaque dimanche. Chacun sourit à l’autre, se taquine, papote et blague dans cette diversité d’âges et d’esprits[partie précédente].
Bref, ce repas de dimanche poursuit deux buts : répertorier les enfants pouvant bénéficier du programme complet Feed a Child en évaluant les besoins des uns et des autres. Le deuxième but est d’ordre psychologique « ces enfants ne doivent pas se sentir seuls et abandonnés de leur triste sort.
Avec le programme Feed a Child, nous comptons, si possible, mettre fin au phénomène des enfants de la rue. Je me dis toujours que c’est plus que jamais le moment de montrer au monde la grande étendue des possibilités de notre jeunesse.
Financements
En grande partie, on s’autofinance. Ce sont les cotisations de nos membres qui donnent vie à nos différents projets.
Toutefois, quand on organise de grands événements, il y a la SOSUMO, la BRARUDI et l’Alpha CD Technology qui nous soutiennent.
En effet, je suis membre du Bujumbura Hub-Global Shapers Community pour le World Economic Forum. L’an dernier, notre projet « Feed a Child » s’est vu financer par la compagnie américaine « Coca-Cola ». Une somme de 10.000 dollars a été octroyée pour l’expansion de notre projet. Cela a été possible quand le projet a remporté la compétition « Shaping a Better a Future » qui est organisé par cette grande compagnie via le World Economic Forum.
Article sur le site de Coca-Cola :
Barrières
Nous rencontrons des barrières de plusieurs types. Il y a le manque de financement de la part de ceux qui devaient nous soutenir, ce qui est un obstacle évident. A ce titre même, je dirai que naturellement les jeunes burundais sont très créatifs mais par manque de moyens ne peuvent malheureusement pas s’épanouir. C’est bien dommage. Mais qu’à cela ne tienne, quand on veut et qu’on aspire à une chose quelconque, on peut l’avoir avec sa franche détermination.
Pour finir …
Un petit message à notre jeunesse ; il ne faut jamais se décourager, tant qu’on arrive encore à inspirer et à respirer. Que le mot « créativité » soit notre maitre mot. Il y a le président ivoirien Félix Houphouët BOIGNY qui avait cette sagesse de dire que : « le découragement n’est pas Ivoirien ». Qu’ainsi ce soit pour nous, jeunesse burundaise ; « Dieu d’Israel, Dieu de l’Afrique, Dieu du Burundi, que le découragement ne soit pas burundais. » #EjoNiHezaBurundi !
Tous ensembles, nous pouvons éradiquer cette pauvreté qui ronge notre société depuis plusieurs années. Donc, joignez-vous au YBSP et construisons notre pays.
Dans ce monde où de petits gestes peuvent être d’une grande importance, le mot d’ordre du YBSP est « Small steps, Big Changes ».
Contacts:
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Instagram: @ybspfamily
Twitter: @ybsp_family
Feed a Child: https://www.youtube.com/watch?v=Kpa6Ggxgtts
Témoignage sur le Parrainage:
https://www.youtube.com/watch?v=B55PbaTpbfw