NAITRE (2/2)

Par Dorel Ndayisaba, médecin

picture source: coloriage.fr

Nouvelle mode : Le plus instruit de nous est celui qui a un sens plus poussé de sarcasme ; c’est ça la mesure d’une personne qui est ouvert d’esprit._{[partie précédente]}

Est ignorant celui/celle qui n’a pas des richesses visibles, palpables.

Est riche celui/celle qui « touche ».

Le monde nous ment, il nous distrait tout simplement.

On bave devant une nouvelle série TV, un nouveau smartphone, un nouveau style d’habits ; et pendant ce temps, nos sœurs meurent de dépression et nos frères de manque de respect. On est content, on est update !

Regardons autour de nous les valeurs qui sont promues.

Soyons sobres quelques minutes et évaluons.

Qu’est-ce qu’une personne ? Qu’est-ce qui nous définit au fond ? Qui sommes-nous ?

Un individu qui n’a pas encore répondu à ces questions construit sa vie sur du sable, et lorsque les dites richesses s’évanouiront, il sera face à un désastre, le désastre d’une vie n’ayant qu’une seule finalité, soi-même.

La nature le ramènera encore et toujours vers ces questions, sauf que maintenant, ça sera peut-être trop tard pour rattraper les moments non vécus, les regards non sentis, les discussions non tenues.

Le mystère est que nous savons quoi faire pour éviter cela. Nous le savons tous.

Sauf que nous sommes distraits.

Trop distraits par toutes ses icones politiques, sociales, religieuses ; ses tendances et manières de pensées qui, subtilement, nous inculquent des valeurs sans fondements pour qu’on se taise face à leurs fausses richesses et leur vraie ignorance.

Ce message s’adresse surtout à la génération de ces deux ou trois décennies passées, permettons, au moins que cette pensée traverse notre esprit.

Comme dirait Jésus : « Vous avez appris qu’il a été dit […] ; mais moi je vous dis que […] »²

Nous devons avoir une perspective plus fondée, plus stable de ce qu’est une vie, ou du moins ce qu’elle était censée être lorsque nous sommes venus.

« Les richesses de ce monde ne sont néfastes que lorsqu’elles commencent à nous définir et changer nos principes et valeurs. »

En gros, le manque de référence règne.

Il doit y avoir une vérité objective, qui nous unit tous, qui définit nos valeurs ; et surement explique la raison pour laquelle on est là.

Elle doit être impartiale cette vérité, ne favorisant que ceux qui respectent ses valeurs, ceux qui se soumettent à sa loi.

Voilà ce qu’est Dieu ; il est tout simplement la définition de l’être humain, le dénominateur commun de tout ce qui est vrai, honorable, juste, pur, aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux.³

Voilà la raison pour laquelle nous sommes là.